vendredi 26 septembre 2008

nouvelle difficile

Bonjour,

Je viens tout juste d'apprendre qu'une personne de mon entourage a perdu son bébé. Je ne sais pas si c'est avant ou après la naissance, mais il reste que je suis sous le choc. Cette personne que j'estime et apprécie beaucoup est possiblement très en peine et je ne peux même pas la rejoindre. Je ne sais même pas quand c'est arrivé puisque je l'ai su d'une tierce personne qui, par respect de l'intimité, n'a pas voulu me donner trop de détails.

Me voilà donc qui réfléchi... Je me dis à quel point ça doit être difficile de porter un enfant, de le chérir, puis de le perdre. De devoir pousser de sa vie les images construitent avec la force du désir de vivre une vie emplie de joie. Cet être qui était devenu l'amour de notre vie n'est plus.

Je souhaite donc de tout mon coeur que personne autour de moi n'ai à subir un évènement de la sorte à nouveau.

Ceci porte à réfléchir sur la tératologie. Un facteur tératogène est en fait un stress psychologique ou physiologique subit par la mère pendant la grossesse qui a une incidence sur la croissance du bébé, que ce soit au niveau psychologique ou physiologique. C'est un sujet vraiment intéressant et les recherches sont encore très jeunes C'est pourquoi il y a tant de "paraît-il". Certaines recherches viennent contredire d'autres recherches, mais toujours sur les quantités, jamais sur le facteur tératogène lui-même. Alors pour vous faire un petit résumé rapide de ce que la spécialiste de tératologie nous a dit dans le cours: "Ne prenez donc pas de chance".

Je sais de source sûre que le bébé de la personne dont je vous ai parlé n'a pas souffert de facteurs tératogènes, mais je trouvais important dans ce billet de vous inciter à vous informer sur la tératologie.

Mashvec

dimanche 21 septembre 2008

Après quelques fois...

Après quelques fois on s'y habitue... Je n'irai pas dire que je suis aux anges avec mon mouveau travail, mais du moins je commence à être plus à l'aise avec le concept. Disons alors que le coût plaisir/salaire qui me disait de quitter à cause du mauvais taux de plaisir vient de changer de direction et me dit de rester puisque que le taux salaire est maintenant capable d'équilibrer le plaisir. Disons dans ce cas-ci, plaisirs futurs lol!

Bon je vous laisse là-dessus
xxx
mashvec

jeudi 18 septembre 2008

L'impression que ça va pas assez vite...

C'est étrange quand même comme sentiment: ça va pas assez vite.
Pourtant normalement c'est l'inverse: pas assez de temps pour bien dormir, bien manger, bien étudier et bien s'entraîner dans une journée... Et je pense comme ça d'ailleurs. Sauf que ça avance pas assez vite dans ma vie. Vous savez, j'ai hâte d'avoir ma maison, mes enfants, ma voiture, mon travail que j'aime. J'en ai soupé de travailler à des trucs qui ne me motivent pas plus qu'il le faut, voire que je n'aime pas du tout (je ne parle pas de la gymnastique, ils sont tellement mignons). Je suis tannée d'être une étudiante, mais pas d'étudier, de vivre en colocation sans mon amoureux, de ne pas avoir assez d'argent pour m'acheter une voiture, ou des vêtements que j'aime.Tous autant que vous me connaissez je ne désire pas de l'argent pour être riche, juste assez pour ne plus me poser trop de questions.
J'ai l'impression que pour la prochaine année ma vie va stagner et j'espère que je me trompe: quand ma vie stagne, le reste du monde continu d'avancer, alors la stagnation devient un recul... Dans le fond j'aimerais me propulser à ma maîtrise.
Vous savez j'ai commencé à travailler pour Cardio Plein Air. J'étais tellement motivée, j'avais vraiment hâte de commencer. Wow, travailler en plein air et faire bouger les gens. Ce que je n'avais pas prévu c'est le moule très stricte qui signifie aucune possibilité à ajouter notre grain de sel, qui ne laisse aucune place à la créativité; et dieu sait que j'ai besoin de pouvoir utiliser ma créativité dans mon travail. Ce que ça a donné pour les deux premiers cours: je me suis plantée parce que je n'ai pas été capable de respecter le moule. En fait, ça me dégoûte de donner un cours avec des petits cartons qui me disent quoi dire et quoi faire à telle minute du début de l'entraînement. C'est tellement pas naturel pour moi. J'ai pratiquement pas le temps de rire ... Bref, je me suis sentie malheureuse de penser à y retourner et ce n'est pas de bonne augure.
Vous me direz:" Et bien si tu es malheureuse, change de travail", mais ce n'est pas is simple. Je suis la seule prof qui peut donner ces cours à Saint-Augustin dans cette plage horaire. Donc, je la place dans une impasse si je pars. Et c'est ça qui me gruge encore plus d'énergie. Vous savez, si je n'aime pas ça les gens que j'entraîne vont le ressentir et je ne suis pas en train de les aider, même au contraire, c'est vraiment important d'aimer ça pour être dynamique et pour pousser le groupe un peu plus loin. Mais ma bosse n'a pas personne d'autre, alors je vais patienter un peu, des fois que mon sentiment changerait, puis s'il ne change pas je vais lui donner 2 semaines. Je déteste ces situations...
Bon alors il me reste à voir ce que je vais faire... Je pars réfléchir sans même corriger mes fautes...
bye xxx

mardi 9 septembre 2008

Le temps d'une destination ultime

Bonjour chers lecteurs que je sais beaucoup plus nombreux que le nombre de messages que vous me laissez!

Aujourd'hui je suis fière de moi. Je suis fière d'avoir suivi mon cours de premier répondant RCR et aussi mon cours d'aspects médicaux de l'activité physique, car ils m'ont été utile pour la première fois. Pour la première fois de ma vie j'ai su quoi faire dans une situation d'urgence. Je vous raconte?

Je suis dans l'autobus 94 qui me mène vers mon cowboy. La cloche retenti, un jeune homme descend et passe devant le bus pour traverser la rue puisque le chauffeur lui en laisse le temps et qu'il n'y a pas de voitures venant en sens inverse. Il court donc mais son souffle se coupe, une voiture dépassait l'autobus sur une ligne jaune, sur une route à une seule voie. La voiture freine brusquement sur la chaussée mouillée, le jeune homme tente de s'échapper mais en vain. La voiture frappe à une vitesse d'environ 40 km/heure, selon mon estimé, puisqu'elle devait bien rouler 50 km/heure avant sa tentative de freinage. Le jeune homme roule en position foetale sur le capot de la voiture, fracasse le pare-brise puis tombe à la renverse sur la chaussée sur son genoux droit, son coude gauche et son poignet droit.
Je vois tout aller puisque je suis assise du côté gauche de l'autobus. Tous restent immobiles alors que je me précipite vers la porte avant de l'autobus, sac à main et sac à ordinateur à la main, n'ayant tous deux plus vraiment d'importance à mes yeux. Lorsque j'apperçois le jeune homme il est debout et réellement confus. Il titube. Des voitures continuent de passer en sens inverse. Je le soutiens en passant un bras sous le sien et autour de sa ceinture scapulaire. Un homme vient m'aider. Nous l'aidons tant bien que mal à traverser la rue et j'en profite pour me présenter: " Salut j'm'appelle Marie-Hélène, je suis premier aidant en situation d'urgence. Viens on va aller t'asseoir en sécurité là-bas." Tout se passe très rapidement. La dame de l'automobile arrive en courant. Elle est en état de choc et pleure abondamment. Je la regarde et lui dit que tout va bien: " Calmez-vous madame, tout va bien. Il va s'en sortir ne vous inquiétez pas." Elle tremble. Le jeune homme lui dit que tout va bien. Ce dernier ne veut pas aller s'asseoir mais je réussis à le convaincre avec l'autre personne et la conductrice. Je le soupçonne de s'être évanouie ou d'avoir eu une baisse de pression pour une demi-seconde puisqu'il s'est complètement laissé tomber dans mes bras au milieu de la route. Je l'aide à s'asseoir, il est très pâle, il parle constamment, la dame aussi. Je lui redit de se calmer puis elle retourne vers sa voiture où son mari et sa fille l'attendent, sous le choc eux aussi.
Une fois en sécurité je cherche mon cellulaire pour rejoindre les services d'urgences, mais j'apperçois le chauffeur d'autobus qui s'en charge. Je demande alors le nom du jeune homme et son numéro de téléphone. Je me penche pour vérifier ses blessures. Son genoux est ouvert sur 5 centimètres pour une largeur d'environ un demi-centimètre. La plaie est grosse et ne saigne pas beaucoup. Par contre je peut appercevoir la chaire et ce que je crois être une partie de sa patella. ce n'est pas trop sale heureusement. Je regarde son coude, quelques égratignures et une ecchimose de grade deux en vue. Je lui demande s'il a mal quelque part et il me dit que non, pas pour là du moins. Une fois couché, la tête appuyée sur son sac-à-dos, il reprend des couleurs.Je dois le retenir en position couchée, il veut toujours se relever.
Le jeune homme ne cesse de me dire qu'il habite juste en haut de la rue. Je lui demande s'il y a quelqu'un à la maison et il me répond que la gardienne de ses petits frère et soeur y est. J'appelle donc pour informer la gardienne de l'accident et aussi pour lui dire que je la tiendrai au courant des dénouements de l'histoire. Finalement les secours arrivent, deux policiers. Je me présente de la même façon et leur précise que j'ai été en charge jusque là et que je resterai à ses côtés jusqu'à l'arrivée des ambulanciers et que la dame en état de choc est dans la voiture. Un des policier prend mon permis de conduire pour noter mes informations puis va vers la dame. Le jeune homme me dit qu'il a froid et je le couvre de mon châle qui me servait de foulard.
Quelques minutes passent et les ambulanciers arrivent, pratiquement en même temps que la mère du jeune homme. Ils prennent en charge la situation, je me présente de nouveau. Je suis si soulagée qu'ils soient là. Je reste près du jeune homme afin de ne pas l'abandonné. Un lien s'était créé entre nous. Il me faisait confiance. J'avais discuté avec lui de ses blessures, je lui avais décrit le tout de façon rassurante et objective en utilisant les bons termes. Il était content de connaître la différence entre les grades de blessures et les types de blessures. Pendant qu'il se concentrait sur ce que je lui disais il ne pensait pas à ses blessures...
Voilà donc la raison de ma fierté de ce soir. Les policiers m'ont raccompagnée jusque chez mon cowboy. Premier tour de voiture de police à vie dans mon cas!!! C'est pas très confortable, n'essayez pas... et ça ne sent pas très bon non plus...

J'espère vous avoir diverti quelque peu, mais surtout convaincu d'aller prendre un cours de RCR et d'intervention d'urgence. C'est comme donner du sang, c'est un don de vie.

Bye gang! xxx